10 questions à Martin Thomas

Crédit photo : Armelle Courtois

Martin Thomas - Copyright Amaury Media
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10 questions à Martin Thomas, membre de l’équipe olympique, vice-champion d’Europe en individuel et en équipe et champion de France de canoë slalom.

Je suis originaire de Jarnac en Charente, loin des torrents et rivières alpines où se pratique ma discipline. Mais je suis, depuis tout petit, passionné par le milieu aquatique et la glisse. J’ai donc effectué mes premiers coups de pagaies au club de Jarnac, d’où sont issus Martin Braud et Cédric Forgit (4èmes au JO de Pékin en 2008). C’est ce duo qui m’a mis des étoiles dans les yeux. Je le voyais évoluer au plus haut niveau international, je voulais faire ça moi aussi ! Très vite mordu par l’activité, j‘ai passé des heures et des heures sur l’eau, été comme hiver, en gravissant petit à petit les échelons et en franchissant les obstacles qui se dressaient sur mon chemin…
Mon plus beau souvenir a été mon titre de vice-champion d’Europe à Pau en 2019 devant un public enflammé. Je me suis intercalé entre les 2 meilleurs mondiaux, j’ai compris que j’avais ma place, moi aussi, à ce niveau-là !
Je n’ai pas vraiment de semaine type car les blocs d’entrainements évoluent au cours de la saison. Mais une semaine est composée à 70 % de canoë en eaux-vives (env. 16 heures), 20 % de musculation (env. 4 heures), puis les 10 % restant sont dédiés à des activités annexes (escalade, ski de fond, trail, kitesurf…) en fonction de la saison et du lieu. La durée des entraînements varie et peut atteindre 35 heures par semaine.
J’ai exercé 4 ans en tant que kiné du sport, mais j’ai dû arrêter car je voulais passer un cap dans mes objectifs sportifs. Je ne pouvais plus suivre le rythme des journées de 9 heures avec des entrainements intenses. Parfois je m’entrainais tout seul de nuit, avant ou après le travail, et la fatigue ne faisait que s’accumuler. J’ai décidé de me professionnaliser début 2019 en cherchant des sponsors. Depuis, j’ai obtenu de meilleurs résultats jusqu’à ma sélection pour les JO. Je dois avouer que ce sont d’avantage mes connaissances acquises dans le sport de haut-niveau qui m’aident lorsque j’exerce que l’inverse ! Je vais toujours chercher à connaître ce qui se fait de mieux en termes d’entraînement ou de récupération et j’aime aller chercher les dernières études scientifiques.
Je pratique beaucoup de sports outdoor, allant du surf au ski de fond en passant par l’escalade et le kitesurf ! Ils s’intègrent naturellement dans ma préparation car ce sont eux qui me donnent de nouvelles ressources. J’ai tout simplement besoin de ça pour revenir plus fort dans ma discipline.

La MAIF a été un premier sponsor déterminant pour que je puisse en arriver à ce niveau-là.
Pour découvrir l’opération sport planète menée par la MAIF en partenariat avec le magazine l’Équipe : cliquez ici

Puis d’autres m’ont rejoint comme COMPOSE et enfin CADERAS MARTIN.

J’ai effectué un séjour de 2 semaines fin 2019 afin d’inaugurer le stade d’eaux vives Olympique. Ce premier stage d’entrainement sur le site des futurs JO, ainsi que la culture locale m’ont donné très envie d’y retourner et m’ont apporté beaucoup de motivation dans la préparation de mes sélections. La culture japonaise est passionnante, les paysages magnifiques, et la nourriture à tomber par terre !

C’est un projet qui me passionne et dans lequel je suis pleinement investi. Avec Armelle Courtois (vice-championne du monde de kitesurf) nous souhaitions réaliser un défi sportif au service d’un message environnemental. Nous nous sommes donc mis comme objectif d’aller faire du kitesurf à plus de 5.000m d’altitude sur des lacs glaciaires ! Les lacs que nous kitons sont apparus il y a seulement quelques années dû au recul des glaciers. En les kitant, nous attirons les regards sur ce phénomène planétaire qu’est le réchauffement climatique, et nous montrons que nous pouvons maintenant glisser sur l’eau, là où gisait quelques années auparavant d’énormes glaciers. Ces réserves d’eaux douce sont vouées à disparaître et représentent donc une menace pour des milliards de personnes,
Grâce à ce projet je suis fier de pouvoir utiliser mon image de sportif au service d’enjeux socio-environnementaux majeurs.
La sensibilisation aura, quant à elle, plusieurs formes avec notamment 2 films d’aventures à l’appui et le relais de partenaires souhaitant soutenir cette initiative et diffuser notre message.

Découvrir le projet

Le parallèle est fort entre l’activité de CADERAS MARTIN via son département dédié, le « Japan Desk » et mon parcours vers les JO qui se dérouleront à Tokyo. Je serai un peu la représentation sportive de l’entreprise ! Ayant besoin d’un maximum de soutien pour cet événement hors norme je suis très heureux de partager ma préparation avec le cabinet CADERAS MARTIN et ses collaborateurs. Nous allons vivre des émotions fortes durant cette aventure, je les partagerai avec vous afin, j’espère, de vous faire vibrer avec moi.

Nous ne sommes pas encore certains du calendrier. Mais ce seront sûrement 3 stages à Tokyo qui m’attendront à partir du mois d’avril, puis les championnats d’Europe à Ivréa en Italie en mai.

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