Nous adressons tous nos encouragements à Martin Thomas qui sera au départ de la coupe du monde de Prague, une étape majeure de la coupe du monde de canoë-slalom.
A quelques jours de cet événement et moins d’un mois de son départ pour les JO, nous lui avons posé quelques questions pour mieux comprendre les différentes étapes de sa préparation.
Cette étape de la coupe du monde semble une belle répétition avant les JO, misez-vous sur cette épreuve ?
Mon programme d’entrainement étant centré sur la participation aux Jeux olympiques, je ne participerai qu’à une seule des courses de cet événement. La coupe du monde ne sera donc pas un objectif pour moi cette année. Néanmoins, de nombreuses nations étant représentées, c’est pour tous les athlètes un bon moyen de se jauger au niveau international.
Il est difficile de comprendre pour un novice pourquoi, en tant que membre de l’équipe olympique de canoë-kayak, vous n’êtes pas au rendez-vous, en 2021, à chaque départ d’une course internationale. Pouvez-vous nous en dire plus sur les spécificités de votre préparation ?
Le canoë-slalom est un sport très exigeant qui nécessite la prise en compte de nombreux paramètres. Concernant la forme de l’athlète, elle ne peut être maintenue à son plus haut niveau toute l’année. Nous calons donc, avec l’équipe qui nous suit, nos pics de forme par rapport aux compétitions ciblées.
Il faut aussi comprendre que chaque parcours diffère et que nous ne pouvons pas être aussi régulier quel que soit le parcours rencontré. Cette découverte fait pleinement partie de notre sport. Les bassins changent à chaque compétition et les parcours sont modifiés la veille des épreuves.
Nous devons aussi adapter notre matériel au parcours. Le choix du bateau est par exemple crucial car chaque centimètre compte.
La configuration du parcours à Tokyo devrait être très proche de celle du bassin olympique français de Vaires-sur Marne. Vous y entrainez-vous régulièrement ?
Je m’entraîne sur le bassin de Vaires-sur-Marne depuis le mois de mars. Cela permet de se constituer des repères qui devraient être sensiblement les mêmes à Tokyo. La découverte du parcours sera, comme toujours, une belle surprise.